Hypnose Eriksonienne

Nous pouvons tous nous rappeler de moments de vie pendant lesquels nous avons agi de manière automatique, par exemple en conduisant notre voiture. A tel point que l’on dit après coup « C’est étonnant, je ne me souvient même pas d’avoir … ».

Notre attention était mobilisée ailleurs. Pendant que nous faisions ces choses de manière automatique, nous n’étions pas conscients de les faire. Une partie de nous a donc agi sans nous en faire prendre conscience. Elle a agi de manière inconsciente.

Pratiquement, cette partie inconsciente de nous s’occupe de gérer tout ce que l’on a appris à faire de façon automatique, comme conduire ou changer de vitesse, écrire, marcher ou courir … mais elle s’occupe aussi de tout les autres automatismes tels que fumer, grignoter, se faire du soucis, se ronger les ongles etc.

Par exemple, essayez d’oublier ce que vous venez de lire sur l’hypnose … vous constaterez probablement que plus vous essayez et moins vous oubliez … C’est comme pour la cigarette ou le chocolat, n’est-ce pas ?
D’un autre côté, fréquemment nous oublions trop rapidement des choses que l’on voudrait ne pas oublier …

Malheureusement, on ne nous apprends nul part comment fait notre partie inconsciente pour apprendre, pas plus qu’on ne nous apprends comment lui faire désapprendre certaines choses inutiles ou même désagréables.

Soit on a de la chance et on trouve spontanément des méthodes qui vont bien, soit on est moins chanceux, et on galère à essayer d’apprendre sans que la moindre méthode ne soit fournie et on devient un adulte embêté par ses propres comportements non souhaités …

Pourtant, des méthodes existent, et parmi les plus efficaces se trouvent l’hypnose eriksonienne (du nom de son créateur, Milton Erikson) et ses dérivées telles que la PNL et les « thérapies brèves ».

Votre inconscient fait des choses différemment de ce que vous souhaitez ? Vous voulez décider vous-même de ce que vous faites de votre vie ? … Alors essayez l’hypnose !!!

Je propose des séances d’hypnose (environ une heure pour CHF 80.–). Cela se passe à Saicourt ou à Courrendlin (dans le jura suisse) … et il existe des praticiens en hypnose eriksonienne un peu partout dans le monde … si vous le souhaitez je peux aussi vous en indiquer un bon près de chez vous.

N’hésitez pas à me contacter.

Nous ne voyons pas les choses comme elles sont    …    mais comme nous croyons qu’elles sont.

La case A a le même gris que la case B …  Incroyable, non ?

Même l’animation qui le prouve nous paraît truquée !!!

Pas convaincu ?

Imprimez la page et allez-y aux ciseaux … et vous verrez que votre cerveau vous trompe !

La compréhension de ce phénomène permet de solutionner la plupart des problèmes, qu’il s’agisse de développement personnel ou même d’innovation technologique.

Betty Alice Erickson parle de Xtrëma

Hypnose, chamanisme des temps modernes ?

L’hypnose et le  chamanisme partagent beaucoup de points communs.

Le premier, et certainement le plus évident, c’est la transe. Que l’on parle des chamans Sybériens, Mexicains ou Amazoniens qui utilisent des plantes particulières (Amanites, Peyotls, Ayahuasca, …) ou que l’on parle de chamanisme Mongolien ou des pratiques occidentales (un peu new-age) basées sur l’utilisation du tambour, ou encore des Inipis (ou huttes de sudations) des Indiens d’Amérique … toutes ces pratiques ont un point commun : la transe.

Des imageries médicales ont même démontré que les états de transes induis par ces différentes pratiques chamaniques mettent le sujet dans un état de conscience modifié très similaire à l’état de transe hypnotique [Pierre Etévenon, États de conscience, sophrologie et yoga, Sand-Tchou, 2006 ].

Un autre point commun entre chamanisme et hypnose est l’usage de métaphores, qui bien que de nature différentes, sont des éléments centraux aussi bien en hypnose qu’en chamanisme.
Bien sur, dans son jargon, le chaman parle de messages donnés par les esprits, ce qui n’est évidemment pas exactement la même chose que la métaphore.
Mais il faut savoir qu’il existe deux sortes de métaphore utilisée en hypnose.
La métaphore contextuelle, (elle était construite intellectuellement par le guide à l’époque révolue de l’hypnose classique) et la métaphore « inspirée », (utilisée en hypnose Eriksonienne) qui apparaît dans l’esprit du guide comme une sorte de rêve éveillé.

Est-ce que les chamans font des rêves éveillés plutôt que des rencontres avec les esprits ? Est-ce que les hypnotiseurs sérieux (ceux qui utilisent les métaphores inspirées) font vraiment des rêves ou sont-ce les esprits qui leur soufflent les messages ? Personne ne pourra vraisemblablement répondre à cette question. Ce sont seulement deux façons différentes de voir une même réalité qui est probablement encore bien plus étrange que l’on peut l’imaginer.

En tous les cas, les personnes qui en font l’expérience trouvent dans ces pratiques des éléments qui leur permettent de travailler avec des choses profondément enfouies en elles-même, et ainsi de trouver des réponses permettant souvent des guérisons spectaculaires.

Pour ma part, pratiquant diverses formes de chamanisme et l’hypnose Eriksonienne, je n’ai plus de doutes … quel qu’il soit, le « guérisseur » reçoit des informations (des esprits, de son inconscient, d’un inconscient collectif …) qui s’avèrent bien plus efficaces que ce que l’on peut produire avec notre seul intellect.

Erickson : Médecin et guérisseur?

Quelques extraits du livre de Bradford Keeney et Betty Alice Eickson
« Le Dr Milton H. Erickson, Médecin et Guérisseur Américain »
publié et disponible chez Satas

Je crois que l’essence du travail d’Erickson réside dans sa présence « unique » dans l’instant thérapeutique. Souvent en transe, Erickson était capable d’établir une connexion interpersonnelle qui avait pour effet de faciliter l’accès personnel et le déclenchement de ressources internes, la reconstruction cognitive et contextuelle, l’espoir et la croissance. Sa présence ressemblait davantage à celle d’un chaman sage, complètement à l’écoute de la situation de guérison, qu’à celle d’un docteur en médecine scientifique, formé à être déconnecté de la possibilité d’entrer dans un moment relationnel significatif.   Bradford Keeney p.20

Il est peu probable que Milton Erickson occupera dans l’histoire une place aux côtés de Freud, Jung, Skinner, Perls et Rogers, des théoriciens qui ont publié de nombreuses hypothèses, généralisations et grandes théories. Erickson ressemblait plus aux vieux chamans qui, au lieu de demander pourquoi, disaient : « Montrez-moi. » Lorsqu’on le lui demandait, il répondait souvent, sans paroles : « Laissez-moi vous le montrer, de manière indirecte, et il se peut que vous vous surpreniez vous-même de votre propre apprentissage. »  Bradford Keeney p.21

Voilà une manière d’être particulière, une manière d’être chargée d’une profonde valeur pour les autres et qui est, au sens le plus large du terme, spirituelle. Dans cette spiritualité, papa voyait ce dont les autres avaient intérieurement besoin et, à travers sa propre connexion à cette partie profonde d’eux-mêmes, il était capable de les aider à y accéder et à la mettre au monde. Aider de l’intérieur – voilà ce qu’est la guérison. Un traitement aide de l’extérieur. Papa guérissait. Cette spiritualité faisait partie des raisons pour lesquelles il voyait et croyait en le meilleur chez la plupart des êtres humains. La nature humaine et notre monde naturel lui inspirait le plus grand respect, respect qu’il enseigna à de nombreuses personnes – dont moi, assurément. Il était attentif aux cycles de la nature – lorsqu’il était temps de planter, de faire pousser et de récolter. Il reconnaissait le cycle des humains – lorsqu’il est temps de grandir, de se séparer, lorsqu’il est temps de donner aux autres et de se retirer. Il contemplait la complexité de ce que le monde est vraiment et les façons dont tout se complète. C’était plutôt un empiriste, une sorte de naturaliste, un scientifique de terrain voué à des observations claires et précises de la nature et des gens. Ce n’était certainement pas un mystique rêveur, producteur de métaphores dithyrambiques sur des mondes imaginaires issus de quelque autre sphère. Il était pleinement présent dans ce monde, le monde des étoiles, des montagnes, des plantes, des animaux, de la pluie et du soleil, il y était totalement engagé, sans compromis, de tous ses sens. Il voulait voir la vie de façon directe, pleinement en contact avec le monde.      Betty Alice Erickson p.27

Sa capacité à inviter sincèrement autrui à établir une connexion privilégiée avec lui faisait partie des incroyables qualités de papa. Cette présence, cette connexion, n’est pas directement psychothérapeutique,mais c’est la base de la guérison. Papa accédait à son amour sans mélange pour les gens et sa foi en eux, et déposait, pour ainsi dire, cet amour et cette foi entre eux et lui. S’ils prenaient cela, la connexion avait lieu. S’ils ne le faisaient pas, c’était bien aussi, parce que la connexion était tout de même là. Papa savait réellement que la vraie joie consiste à offrir. Il n’y avait pas de « vous devez le prendre, je veux que vous le preniez », ni même de « si vous le prenez, je le remarquerai ». Ainsi, les gens ne risquaient absolument rien s’ils prenaient, sentaient, essayaient, touchaient ce pur amour et cette croyance.

DOCUMENTATION :
A la découverte de l’hypnose
Presse locale (page 7)

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